Trinci, Ugolino (III)


di:
Estremi anagrafici:

† 1415



Durata cronologica della dominazione:

Ugolino apparaît associé au pouvoir aux côtés de son oncle, dès après la mort de son propre père Trincia en 1377. Corrado II semble assumer les charges de gonfalonier de justice et de vicaire apostolique au temporel jusqu’à sa mort en 1386 mais son neveu est appelé, en même temps que lui, seigneur de Foligno.



Espansione territoriale della dominazione:

Les concessions pontificales ne se font que progressivement et prudemment. A Montefalco (dioc. Spoleto) que les Trinci convoitent depuis longtemps, Ugolino n’obtient d’abord du pape que l’office de castellano (luglio 1389). Dans les années 1390, il tente sans cesse de mettre la main sur des places fortes voisines au détriment de ses voisins, Pérouse, Spolète, Spello, Assise ou Trevi (dioc. Spoleto). L’occupation de ces terres est bien souvent suivie d’une reconnaissance pontificale qui vient légitimer ces accaparements. En 1392, Ugolino obtient le vicariat in temporalibus pour 12 ans, sur Foligno, Bevagna, Montefalco, ainsi que Giano, Montecchio, Castagnola, Valtopina et la rocca de Ponte Cerreto. Les lieux qui lui sont confiés se trouvent alors dans les diocèses de Foligno et de Spolète. S’y ajoutent des castra du diocèse d’Assise (Limigiano, 1398; Bettona e Collemancio, 1410, par Jean XXIII). En 1401 vient s’ajouter le vicariat sur Trevi. De Boniface IX, Ugolino obtient une seconde cité, Nocera, cette fois seulement “sub certis modo et forma tenendam, regendam et gubernandam”. Il s’agit d’une seigneurie temporaire obtenue sur la cité et son château «cum universis iuribus et pertinentiis ipsorum» en échange d’un prêt important. Il en est ensuite cité comme vicaire au temporel en 1412, comme pour la terra de Gualdo Cattaneo (dioc. Spoleto).

Si les terres placées sous son vicariat ou son gouvernementse font plus nombreuses à partir des années 1390, Ugolino semble pourtant sans véritable moyen pour faire face aux troupes de mercenaires qui les menacent. En 1396, Boniface IX en est réduit à offrir des indulgences à ceux qui s’opposeraient avec leurs propres moyens à Biordo Michelotti, qui s’est emparé de Pérouse, et à demander à l’évêque de Foligno de faire prêcher une croisade contre ce capitaine.

Les territoires soumis au vicariat des Trinci conservent leur propre gouvernement, telle Montefalco avec sa commune, dont la documentation cite pour les mois de mars et avril 1412 le gouvernement de quatre “priorum populi dicte terre”. Ils sont qualifiés de prieurs “pro […] Ugolino de Trinciis” et travaillent aux côtés d’un notaire de Foligno, à la fois juge et chancelier d’Ugolino, qui tient le registre des comptes de la commune. Il existe également un podestat à Montefalco mais celui provient encore de Foligno et agit lui aussi “pro prefato Ugolino”: si les offices et les magistratures restent en place, ils sont placés sous le contrôle étroit du seigneur de Foligno.

Dans une lettre à Boniface IX de 1396, Ugolino évoque les terres placées sous son contrôle comme le “territorium quod guberno”. La même année, présentant l’étendue de son territoire à Florence, il dresse la liste de l’espace sur lequel s’étend son vicariat : Foligno, Bevagna et Montefalco, cinq castri, l’universitas de Valtopina avec les châteaux de la vallée, “et aliorum fortilitiorum et locorum que tenet in dicta provincia [Spoletani ducatus])”. Il ajoute la terra de “Gonissa” (Leonessa, dont son oncle Corrado est podestat en 1384) et deux castri de ses environs dont il est “dominus, possessor ac gubernator” nel alto Lazio. Ugolino apparaît à la tête d’un vaste territoire disparate, agrégat discontinu et composite d’espaces ayant des statuts juridiques distincts mais réunis autour de sa personne.

Ugolino et les siens possèdent également des châteaux en propre. Au tournant de 1394 et 1395, il T. achète des droits sur Piediluco et Miranda, deux forteresses situées dans le Patrimoine de Saint-Pierre, aux confins de Rieti et de Terni. Il entre en possession de ces châteaux cinq ans plus tard. Le seigneur de Foligno sait les utiliser à des fins politiques et les monnayer afin de resserrer les liens avec la famille du pape dont il obtient, dans les années 1390-1400, un grand nombre d’avantages. En 1399, le contrat de mariage de sa fille Agnese avec Andrea Tomacelli, frère du pontife, prévoit que la jeune fille apporte dans sa dot les deux châteaux. Après la mort de Boniface en 1404 et le départ d’Andrea du Patrimoine en 1406, Piediluco et Miranda deviennent pour tout ou partie propriété de la famille Ceccarelli, proche des Trinci, qui leur cède ses droits par la suite.

Origine e profilo della famiglia:

Vedi scheda Nallo Trinci.


Titoli formali:

Pour Urbain VI (1389) comme pour Boniface IX (1392), Ugolino est “domicellus” de Foligno. Le pape Tomacelli le confirme comme “vicarius, rector et gubernator” de Foligno et d’autres terres en 1392.

Vicaire pontifical pour la terre de Montefalco, le “magnificus et excelsus Ugolino en est également le “rector generalis, nec non rector, gubernator, protector et defensor comunis et hominum dicte terre”. Il est remarquable que cette titulature soit celle employée pour désigner les saints protecteurs des plusieurs villes (Statuti communis Fulginei pars quarta, invocatio, 1426: saint Felicien est dit “protector, defensor et gubernator communis et populi civitatis Fulginei”).


Modalità di accesso al potere:

Chassé de Foligno pendant un bref moment, après l’assassinat de son père, Ugolino retourne à Foligno en même temps que son oncle Corrado, grâce aux soutiens que la famille a su conserver dans la cité. Il exerce le pouvoir conjointement à son oncle avant de lui succéder lorsque ce dernier décède.


Legittimazioni:

Ugolino obtient un grand nombre de concessions vicariales de Boniface IX, à la famille duquel il se lie étroitement (supra et infra). Il choisit le camp romain durant le Schisme : s’il semble louvoyer après le concile de Pise (1409) il ne semble pas, à la différence des da Varano que des mariages associent à lui au début des années 1400, s’être rapproché de l’obédience avignonnaise ni avoir été séduit par les entreprises de Ladislas de Duras.


Caratteristiche del sistema di governo:

Le pouvoir détenu par Ugolino à l’intérieur de la Commune est très important. Les institutions anciennes restent cependant en place et Ugolino ne peut gouverner qu’avec l’accord des Prieurs du Popolo et des autres conseils. Pour les observateurs extérieurs, il n’en est pas moins le chef de la cité tout entière. Lorsqu’en 1394 Florence réclame le salaire de podestat non payé à l’un de ses citoyen, Matteo Uberti Strozzi, bien que ce dernier ait exercé la charge dans la première moitié des années 1380, c’est à Ugolino qu’elle demande de faire activer le versement. Elle ajoute que l’office a été conféré à Matteo par Corrado, oncle d’Ugolino, ce qui révèle l’importance prêtée aux Trinci hors de leur ville, alors que le choix du podestat est le résultat d’une concertation des différentes instances dirigeantes.

L’emprise sur la cité et le contado est renforcée par le vicariat pontifical. La concession d’un vicariat transmissible sur cinq générations en 1398 (et non plus seulement transmissible aux membres de la famille à l’intérieur d’une durée déterminée), marque une étape vers la constitution d’un pouvoir dynastique légitime. L’instabilité du pouvoir pontifical durant le Grand Schisme rend cependant cette construction précaire.


Sistemi di alleanza:

Les deux dernières décennies du xive siècle sont marquées par une forte instabilité et constituent une période difficile pour Foligno qui doit faire face aux dévastations des troupes de mercenaires. Ugolino cherche à obtenir de la papauté ou de riches marchands les sommes lui permettant d’assurer la défense du contado et de payer les extorsions (1384) ou les rançons (1396) exigées par les compagnies. Ugolino lie étroitement son sort à celui de Boniface IX et de sa famille. En 1392, il participe au siège de la rocca de Spoleto, que conduit Andrea Tomacelli, frère du pape et recteur de la Marche d’Ancône. Marino Tomacelli est nommé vice-recteur du duché de Spolète en avril 1399, puis châtelain (1400) et lieutenant du pape dans la ville (1401), avant de se voir assigner les biens de l’abbaye de Sassovio (1401, infra). A sa mort en 1416, Marino est encore cité comme châtelain de Spolète. Agnese di Ugolino est promise en mariage à Andrea, en avril 1399, alors que ce dernier est capitaine général des armées de l’Eglise.

U. s’insère dans un réseau d’alliances matrimoniales plus large. Il a épousé Costanza, fille d’Aldobrandino di Guidone Orsini, comte de Pitigliano (en 1364, selon Dorio). Marina, sa sœur, est donnée en mariage en 1388 à Renzo di Luca Savelli, noble romain. Ugolino est aussi proche des da Varano. A plusieurs reprises, en 1398 et 1399, la commune de Spolète évoque la constitution d’une alliance associant la cité aux deux hommes. Cette proximité politico-militaire est confirmé par des alliances matrimoniales. En 1409, Viviana di Ugolino épouse Berardo di Rodolfo da Varano, dont la sœur Tora avait été donnée comme femme à un fils d’Ugolino, Niccolò, en 1404.

En ce qui concernent les alliances citadines, Ugolino et son oncle se rapprochent de nouveau de Pérouse au tournant des années 1370-1380. Les deux hommes concluent une ligue avec la cité du griffon en 1382 et renouvellent l’accord en 1385. Des liens personnels scellent l’alliance : deux jeunes fils d’Ugolino, Corrado et Niccolò reçoivent la citoyenneté pérugine en 1381. Ugolino est ensuite embauché par Pérouse en avril 1388, à la tête de cent lances, pour récupérer la terre de Cannara (que son propre père Trincia avait occupée une vingtaine d’années auparavant). Il reste difficile de parler d’alliance stable cependant car dès 1389, Pérouse écrit à Florence pour lui demander de tenter de faire pression sur Ugolino dont les actions lui causent du tort. La brouille persiste et les tensions se multiplient durant toutes les années 1390. En 1408 encore, lorsque Pérouse se donne à Ladislas de Duras, une close de l’instrument prévoit que le roi de Hongrie nomme les officiers de Bettona, affinchè non sorgesse discordia tra la città di Perugia e Ugolino. Ce dernier est alors rangé derrière Florence (infra) qui craint les ambitions du roi de Hongrie en Italie centrale.

La demande d’Ugolino d’entrer pour 4 ans sotto la protezione a accomandigia de Florence en 1396 renouvelle des pratiques mises en œuvre par Trincia et réactive une recherche de soutien ancienne. Acceptée par les 10 di Baglia, elle marque les limites des capacités d’action réelles de la seigneurie car elle implique théoriquement l’alignement sur la politique extérieure florentine ainsi que la mise à disposition de forteresses et de gens d’armes à la demande du nouveau protecteur. Mais Florence a également besoin d’appuis locaux. Elle utilise Ugolino comme intermédiaire dans des négociations secrètes et ses ambassadeurs à Foligno lui répètent à l’envie l’amitié que les Florentins ont pour lui (1390, 1396). La cité du lys tente en particulier de réconcilier Foligno et Pérouse, afin d’éviter, en vain, que cette dernière ne passe dans le camp du duc de Milan. Ugolino demande de nouveau à entrer nell’accomandigia de Florence en 1413. Il y est reçu avec ses fils, la cité de Foligno et le territoire de celle-ci, pour 5 ans. Jean XXIII qui réside alors à Florence est intervenu en sa faveur. Trois ans auparavant, le pape pisan avait concédé à Ugolino le vicariat au temporel sur Bettona et Collemancio. Lorsque Ladislas de Duras conclut une paix avec Florence en 1414, le nom d’Ugolino apparaît dans le haut de la liste des “nomina colligatorum, adherentium, sequacium et seu accomandatorum Comunis Florentie”, immédiatement après ceux de Braccio da Montone et de Guidantonio da Montefletro. Des liens personnels viennent là encore redoubler les alliances institutionnelles : le petit-fils d’Ugolino, qui porte le même prénom que son grand-père, reçoit comme parrains en 1416 des membres éminents du patriciat florentin (dont Bonacorso Pitti et Palla Strozzi, vede scheda Corrado III”).

La proximité de Pérouse et l’ancienneté des liens avec elle conduisent au maintien de relations étroites. Dans les années 1410, elles tiennent beaucoup à la figure d’Andrea Fortebracci et la puissance militaire qui est la sienne. Francesca di Corrado, petite-fille d’Ugolino, est donnée en mariage vers 1415 à Bartolomeo degli Oddi, dit Miccia, capitaine de condottière.


Cariche politiche ricoperte in altre citt?:

Citant un registre aujourd’hui perdu de la chancellerie d’Ugolino, Durante Dorio mentionne l’élection d’Ugolino comme podestat de Rieti en 1396. L’offre aurait été déclinée. La même année, comme son oncle Corrado avant lui, Ugolino est également élu podestat de Leonessa.


Legami e controllo degli enti ecclesiastici, devozioni, culti religiosi:

L’instabilité politico-militaire liée au Schisme coûte cher à Ugolino mais elle lui permet d’accroître considérablement le territoire placé par le pape sous son contrôle en échange de son soutien. En 1396, Ugolino écrit à Boniface IX pour lui demander son aide financière à la suite des “damna infinita” causées sur ses terres par les compagnies de mercenaires. Le pape ne peut accéder à sa requête mais alors que le roi de France vient de prendre Gênes, le pontife veut dissuader le seigneur de Foligno d’accepter l’ “amicitiam dictorum Galorum” et lui offre les revenus et les droits de l’église de San Fortunato, à Montefalco. La proximité d’U. avec le pape Tomacelli facilite l’obtention d’indulgences, de privilèges et bénéfices ecclésiastiques. Boniface IX accorde deux indulgences à Santa Maria in campis en 1391 et 1392. La concession de la seconde précise qu’elle est intervenue à la demande d’Ugolino, pour la mémoire de son père, ainsi qu’à la requête des prieurs du Popolo et de pieux citoyens de Foligno. La cathédrale bénéficie d’une autre indulgence en 1400.

En 1397, Onofrio Trinci, ancien prieur de San Salvatore, coiffe la mitre épiscopale de Foligno. En 1400, son vicaire général désigne prieur de la cathédrale Rinaldo di Corrado Trinci, membre d’une branche collatérale qui succède à Felice da Napoli, cubicularius de Boniface IX. Rinaldo décède en 1405, deux ans après Onofrio qui a été remplacé par Federico Frezzi. Ce dernier est un dominicain proche des Trinci, qui dédie à Ugolino un long poème en vernaculaire. La famille place toujours ses membres dans le chapitre de San Feliciano : Astorre di Onofrio y figure en 1409, après avoir appartenu à celui de San Salvatore en 1406. Giacomo Elmi, fils de Contessa di Trincia et neveu d’Ugolino, fait partie des électeurs de Rinaldo en 1400. Il apparaît comme chanoine de la cathédrale pour la première fois en 1404, avant d’en être prieur en 1415 (puis évêque de Foligno en 1423). Ugolino soutient activement la confrérie des disciplinés de Saint-Félicien, saint patron de la ville, à laquelle en 1400 il offre chemises et disciplines.

Un élément essentiel du contrôle des institutions ecclésiastiques est l’immixtion dans la vie de l’abbaye de Santa Croce de Sassovivo. Troiano Trinci, fils de Corrado (I) di Nallo, cousin germain de Trincia et Corrado (II) di Ugolino, entre dans le monastère bénédictin en 1392, après avoir été prieur de la collégiale de Santa Maria Infra Portas (cité en 1372). Chapelain du pape, il devient très rapidement prieur de Sassovivo (1392) puis abbé (1394). En 1401, Ugolino obtient du pape le droit de présenter deux candidats parmi lesquels l’abbé de Santa Croce doit être choisi. En 1411, Giacomo Trinci, proposé par son parent Ugolino, voit son élection à la tête du monastère bénédictin confirmée par Grégoire XII (pourtant adversaire de Jean XXIII dont Ugolino a reçu plusieurs vicariats).

Le seigneur de Foligno achète par ailleurs des droits sur d’autres abbayes, comme celle de Sant’Angelo di Limigiano en 1402. En 1406, la commune de Spolète s’inquiète de la rumeur qui prête à Ugolino des ambitions sur l’abbaye de Ferentillo, sur laquelle il pourrait acquérir des droits grâce à Andrea Tomacelli. Les membres de sa famille possèdent également de nombreux droits sur des institutions religieuses du voisinage. En 1408, Saxabruno di Rinaldo Trinci a le droit de patronage sur l’hôpital Sainte-Catherine de Cassignano, dans le diocèse de Nocera. Il en nomme le recteur, Rinaldo di Rinaldo Trinci, probablement son propre frère.

Comme ses prédécesseurs, Ugolino soutient la stricte observance franciscaine. L’installation de Paoluccio Trinci dans l’ermitage de San Bartolomeo da Brogliano avait été favorisée par l’appui de Trincia, père d’Ugolino et cousin germain d’un Paoluccio qui meurt en 1391. Ugolino donne un terrain pour la fondation d’un nouveau monastère de Paoluccio, San Bartolomeo di Marano. Les observants regroupent alors plusieurs monastères en Ombrie et comportent un ordre de tertiaires régulières. Ces dernières s’installent dans un nouveau monastère, Sant’Anna, à l’intérieur de Foligno. Officiellement reconnue par Boniface IX en 1403, la communauté de tertiaires est dirigée par Angelina da Montegiove dont la sœur a épousé un membre d’une branche collatérale des Trinci.


Politica urbanistica e monumentale:

Ugolino est à l’origine de l’achat et de la restructuration d’un ensemble de maisons, tours et boutiques sur un côté entier de la place de la commune de Foligno, entre le complexe cathédral et celui des palais de la commune. Les travaux se déroulent durant les premières années du xve siècle et s’achèvent par une entreprise ambitieuse de décoration pariétale confiée à l’atelier de Gentile da Fabriano. Les quittances de paiement de cette dernière sont établies en 1411 et 1412. Le palais ainsi constitué devient l’un des sièges du pouvoir communal, sert à accueillir certaines réunions des conseils ainsi que les hôtes de marque. En 1410, Ugolino réside encore dans le palais des chanoines voisin, qu’un passage aérien couvert relie à ses nouvelles demeures. Après sa mort, un acte notarié de 1418 indique que sa veuve Constanza occupe toujours une maison appartenant à l’ensemble palatial des chanoines.


Politica culturale:

Consenso e dissensi:

Giudizi dei contemporanei:

Fine della dominazione:

Principali risorse documentarie:

Bibliografia delle edizioni di fonti e degli studi:

M. Bibiglia e E. Laureti (ed.), Il vescovo e il notaio. Registi e trascrizioni dai protocolli (1404-1410) di Francesco d’Antonio, notaio del vescovo Federico Frezzi da Foligno, Foligno, 2011; C. Guasti, I capitoli del Comune di Firenze. Inventario e regesto, t. 1, Firenze, 1876; L. Jacobilli, Cronica della chiesa e monastero di S. Maria in campis detta anco di S. Maria Maggiore fuori della città di Foligno, Foligno, 1653, rist. Roma, 1887, pp. 41-43; A. Theiner, Codex diplomaticus dominii temporalis S. Sedis, t. 3, Roma, 1862, pp. 88-89.

A. Cutolo, Re Ladislao d’Angiò Durazzo, Napoli, 1969 (1a ed.: 1936), pp. 233-234 e 273 (sur les Tomacelli), 339; L. Lametti, “Palazzo Trinci a Foligno: origine, struttura, storia e stile di una dimora signorile dell’inizio del xv secolo” in Signorie in Umbria tra Medioevo e Rinascimento: l’esperienza dei Trinci, vol. II, Perugia, 1989, pp. 307-402; S. Nessi, I Trinci signori di Foligno, Foligno, 2006; M. Sensi, Sinodo diocesana di Nicola di Nardo Ferragatti vescovo di Foligno (1418), in Bollettino Storico della Città di Foligno, vol. XII, 1988, pp. 107, 112; Id., I Trinci tra storia, storiografia ed erudizione, in Signorie in Umbria…, cit., vol. I; Id., La signora dei Trinci: ascesa di una famiglia, in Il palazzo Trinci, ed. G. Benazzi e F. F. Mancini, Perugia, 2001.


Apporti nuovi di conoscenza:

Note eventuali: